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Mars 2011: Extrait concernant l’intégrisme religieux du livre de Stefan Engel, L’Aube de la révolution socialiste internationale

Revolutionärer Weg, No 33 II. La stratégie et la tactique du capital financier international dans la lutte des classes contre le prolétariat international et ses alliés (...) 6. L’encouragement impérialiste de l’intégrisme religieux fanatique comme nouvelle forme du fascisme

Deux formes de pouvoir de l’impérialisme

Le capitalisme au stade de l’impérialisme connaît deux formes de pouvoir :

1. la démocratie bourgeoise, où les dominants règnent principalement par la tromperie des masses, mais aussi par les moyens de la répression et de l’oppression ouverte, et

2. le fascisme et la dictature militaire ouverte, où les dominants règnent principalement par la terreur contre les masses, mais aussi par le moyen de la tromperie.

Tandis que la dictature militaire se base essentiellement sur son pouvoir armé, le fascisme se pourvoit d’une base de masse et utilise à cette fin sa démagogie sociale-fasciste. Dans le livre « Der staatsmonopolistische Kapitalismus in der BRD » [Le capitalisme monopoliste d’État en RFA], Willi Dickhut caractérise le régime hitlérien fasciste en Allemagne de 1933 à 1945 comme suit :

« Le fascisme au pouvoir, c’est la barbarie la plus cruelle en tant que système de pouvoir d’État : élimination des derniers vestiges de la démocratie bourgeoise, dissolution du parlement, mise au pas et censure des mass médias, privation complète des droits, interdiction de tous les autres partis, dissolution des syndicats et introduction d’organisations coercitives comme le Deutsche Arbeitsfront [Front allemand du travail] (DAF), le Reichsarbeitsdienst [Service du travail obligatoire (STO)] et la conscription générale. Intimidation, mouchardage et surveillance omniprésents par la Gestapo, la police secrète d’État, terreur tous azimuts, torture, persécution, cachot, camps de concentration, meurtres, incluant même l’extermination de parties entières de la population ─ voici la réaction la plus sinistre pénétrant dans tous les domaines de la vie sociale. » (2e partie, Stuttgart 1979, p. 246)

Le fascisme n’est pas un « accident de l’histoire », ce n’est pas une cruauté démoniaque de criminels isolés, comme l’historiographie bourgeoise veut le faire croire. Il est l’expression de l’aspiration sans scrupules de l’impérialisme à la défense et à l’expansion de son pouvoir économique et politique. Ainsi, l’établissement du fascisme hitlérien en Allemagne fut précédé d’un arrangement de Hitler avec les cercles les plus restreints du capital monopoliste allemand sur un programme fasciste impérialiste, réalisé le 27 janvier 1932 dans le Club des industriels allemands à Düsseldorf. Dans son discours, il déclare que :

la « race blanche » ne peut maintenir sa position privilégiée que si l’aspiration des masses dans les colonies à un niveau de vie plus élevé est réprimée,

l’économie allemande a besoin d’un « nouvel espace vital avec la création d’un grand marché intérieur »,

le danger principal pour ces plans réside dans le fait que l’idéologie communiste, des organisations communistes et l’Union soviétique socialiste sont en train de gagner de plus en plus d’influence sur les masses au niveau national et international.

Pour cette raison, un parti comme le NSDAP est nécessaire, qui « a pris la décision inexorable d’extirper le marxisme en Allemagne jusqu’à la dernière racine ». (« Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung » [Histoire du mouvement ouvrier allemand], Dietz Verlag, Berlin 1966, t. 4, p. 564/565)

L’anticommunisme extrême et la justification de la terreur ouverte pour liquider le mouvement ouvrier révolutionnaire représentent l’essence idéologique du fascisme. Afin de fournir à la dictature fasciste une base aussi stable que possible et pour organiser sa base de masse, d’autres justifications idéologiques étaient nécessaires.

Le racisme et le chauvinisme sont par conséquent toujours des parties intégrantes de l’idéologie fasciste. De manière démagogique, ces idéologies doivent faire apparaître supérieurs les exploiteurs et exploités, les dominateurs et dominés d’un seul pays et réconcilier les contradictions de classe, en discriminant d’autres peuples, religions ou nationalités, et en les présentant comme étant inférieurs. Une telle démagogie vise aussi à diviser les masses. En outre, le fascisme tente de corrompre matériellement certaines couches de son propre peuple. Dans ce but, des projets furent lancés comme la construction de maisons individuelles ; l’organisation « Kraft durch Freude » [La force par la joie] offrait des possibilités de loisirs et de vacances et des dons furent collectés pour le « Winterhilfswerk » [Œuvre d’assistance d’hiver].

L’idéologie « de la supériorité de la race aryenne » a discriminé d’autres nationalités et races comme « Untermenschen » [sous-hommes] ainsi que les handicapés et homosexuels comme « inférieurs », qui avaient à se soumettre à la race supérieure ou qui, sinon, devaient être liquidés. L’antisémitisme joua un rôle central et mena jusqu’au génocide systématique de millions de juifs européens. Les propagandistes du fascisme hitlérien se servaient des préjugés entretenus pendant des siècles par les Églises chrétiennes. Ils attisaient la haine contre les juifs : les juifs étaient dénoncés comme « ennemis de classe » qui, soi-disant, exploitaient et trompaient les simples Allemands. À l’inverse, les capitalistes, les ouvriers et employés, les petits propriétaires et les paysans devaient former une « Volksgemeinschaft » [communauté nationale]  ─ sans aucune contradiction de classe ni lutte de classe. En même temps, l’antisémitisme devait séparer les travailleurs du mouvement ouvrier révolutionnaire qui fut diffamé comme « bolchevisme juif ».

Staline condamnait l’antisémitisme par principe. Il écrit :

« L’antisémitisme profite aux exploiteurs comme paratonnerre, afin que le capitalisme échappe aux coups des travailleurs. ... Aussi les communistes, en tant qu’internationalistes conséquents, ne peuvent être que les ennemis jurés et intransigeants de l’antisémitisme. »1

L’antifascisme bourgeois soutenant l’ordre établi voile la nature du fascisme en le réduisant à l’antisémitisme et à la guerre de conquête, et en niant son but principal : l’oppression terroriste ouverte du mouvement ouvrier révolutionnaire. Après la réunification de l’Allemagne, presque tous les lieux commémoratifs nationaux consacrés à l’histoire ou aux victimes du fascisme furent réorganisés sous la ligne directrice de l’antifascisme bourgeois. Celui-ci met sur le même plan communisme et fascisme, et répand ainsi un mensonge historique de la plus grande ampleur. L’antifascisme bourgeois défendu par les institutions d’État devient ainsi une variante de l’anticommunisme. Cette qualification ne se dirige naturellement pas contre les antifascistes bourgeois et petit-bourgeois qui sont prêts à participer à une unité d’action sans exclusions anticommunistes.

Sous la bannière hypocrite de la « réparation » des crimes que les fascistes allemands ont commis contre le peuple juif, les dirigeants abusent aujourd’hui du rejet légitime de l’antisémitisme pour justifier la politique impérialiste de l’État d’Israël. Cyniquement, le génocide contre les juifs est ainsi utilisé pour justifier l’oppression brutale du peuple palestinien.

En violant le droit international, le régime israélien occupe la majeure partie de la Palestine et brime, exproprie, expulse et assassine sa population. Les ouvriers palestiniens en Israël sont soumis à une exploitation particulière, Gaza fut transformé en « prison en plein air ». Des sionistes réactionnaires justifient la politique de l’État d’Israël par l’idéologie raciste affirmant que les juifs sont le « peuple élu de Dieu ».

Même si les communistes ne peuvent pas être déculpabilisés à cause de leur part de responsabilité dans l’échec du front unique antifasciste contre le fascisme hitlérien, il faut résolument rejeter la théorie bourgeoise de la « culpabilité collective ». Celle-ci assimile les coupables aux victimes, sort le capital financier du point de mire comme tireurs de ficelles du fascisme hitlérien, et nie et diffame la résistance courageuse et riche en victimes d’innombrables communistes, sociaux-démocrates et chrétiens.

Se dresser contre l’agression de l’État israélien et contre la terreur sioniste est une obligation internationaliste et anti-impérialiste pour le mouvement ouvrier révolutionnaire.

L’impérialisme américain et l’intégrisme chrétien

Depuis toujours, l’idéologie fasciste et raciste a de fortes racines dans l’intégrisme religieux aux États-Unis. À l’origine, la notion d’« intégrisme » se référait aux enseignements des Églises évangéliques du protestantisme américain. Leur idéologie métaphysique et idéaliste soulignait que la Bible était « la seule source de vérité absolue, et cela littéralement, intégralement et infailliblement ... non seulement par rapport aux déclarations théologiques et morales mais aussi quant aux déclarations historiques et scientifiques. » (Siegfried Haas et autres, « Religiöser Fundamentalismus – Vom Kolonialismus zur Globalisierung » [Intégrisme religieux – Du colonialisme à la mondialisation], Studienverlag,
Innsbruck/Vienne/Munich/Bozen 2005, p. 71)

Au plan idéologique, le caractère réactionnaire de l’intégrisme se manifeste aujourd’hui notamment par le créationnisme2 qui fut propagé agressivement, au cours des dernières années, aux États-Unis et dans les pays musulmans, et qui a trouvé des partisans en nombres parfois inquiétants, surtout parmi les masses petites-bourgeoises.

En août 2005, George W. Bush, alors président des États-Unis, expliqua devant des journalistes que la théorie de l’« Intelligent Design » devrait être enseignée dans les écoles au même titre que la théorie de Darwin sur l’évolution. En effet depuis 1999, dans certains États fédéraux des États-Unis, il est interdit de présenter le darwinisme comme seule théorie scientifique dans les universités et les écoles. Depuis 2008, l’État fédéral du Kansas oblige les enseignants à également enseigner de prétendus « doutes scientifiques considérables à l’égard de la théorie de Darwin sur l’évolution des espèces ».

Dans sa lutte contre le « terrorisme », le gouvernement Bush eut recours à la méthode de la diabolisation religieuse de l’islam et lança une campagne de calomnies globale contre le « réseau de la terreur  » intégriste islamiste «d’Al Qaïda ».

De plus, le président Bush divisa le monde en bons et méchants pays. Ainsi, tous les pays qui ne se soumettaient pas à l’arbitraire de l’impérialisme américain se retrouvaient sur l’« axe du mal ». Bush comptait parmi ces pays surtout la République populaire démocratique de Corée, Cuba ainsi que l’Iran et l’Iraq. Contre ces États, tout moyen était justifié, même l’agression militaire en violation du droit international, comme les États-Unis la pratiquaient dans les cas de la Yougoslavie, de l’Iraq et de l’Afghanistan. Comme les États-Unis n’exécutent que la « volonté de Dieu », ils doivent également diriger la campagne contre le « mal ». Ainsi, l’intégrisme religieux fut une justification centrale de la superpuissance impérialiste des États-Unis pour revendiquer son hégémonie dans le monde.

L’impérialisme américain et la forme de fascisme justifiée par l’islam

Zbigniew Brzezinski fut conseiller à la sécurité auprès du président américain Carter et collaborateur du Center for Strategic and International Studies. Déjà en 1994, il constata dans son livre « Out of Control : Global Turmoil on the Eve of the 21st Century » [Hors de contrôle : Bouleversements mondiaux à la veille du 21e siècle] que la superpuissance américaine se trouvait « face à un monde qui rappelle de plus un plus un volcan, un volcan d’aspirations réprimées et d’une prise de conscience croissante d’injustices fondamentales. » (p. 146). Il déplora « l’écroulement massif de presque toutes les valeurs reconnues, en particulier dans les pays industriels » (ibid. Introduction, p. X) et se prononça pour la promotion d’une renaissance religieuse, surtout du christianisme et de l’islam.

Ce recours à l’idéalisme religieux est l’expression de la décadence, du caractère régressif et du manque de perspective de l’idéologie bourgeoise ; il reflète la putréfaction de l’impérialisme, la décomposition non seulement de son pouvoir économique et politique, mais aussi de sa force idéologique.

L’abus de la religion connaît une longue tradition. Il faut avant tout s’opposer résolument au recours à la religion comme arme de l’impérialisme pour réprimer et diviser la lutte de libération nationale et sociale des masses.

La laïcité3 fut l’une des plus importantes conquêtes des mouvements d’émancipation bourgeois du 17e et 18e siècle. Friedrich Engels rendit hommage aux luttes contre la noblesse féodale et contre la justification théologique du pouvoir de la noblesse. Dans l’introduction de son livre « Monsieur E. Dühring bouleverse la science », il écrit :

« Religion, conception de la nature, société, organisation de l’État, tout fut soumis à la critique la plus impitoyable ; tout dut justifier son existence devant le tribunal de la raison ou renoncer à l’existence ... Toutes les formes antérieures de société et d’État, toutes les vieilles idées traditionnelles furent déclarées déraisonnables et jetées au rebut ; ... désormais, la superstition, l’injustice, le privilège et l’oppression devaient être balayés ... » (F. Engels, « Anti-Dühring », Éditions sociales, Paris 1963, p. 49 et 50)

Mais après que la bourgeoisie eut vaincu le féodalisme et remporté le pouvoir politique, la contradiction de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat passa au premier plan, et la bourgeoisie renia progressivement les idées progressistes du siècle des lumières. Dès le moment où l’impérialisme prit forme, la bourgeoisie tenta à nouveau d’instrumentaliser la religion pour ses buts réactionnaires en matière de politique de force.

Depuis toujours, les marxistes-léninistes revendiquent de respecter les convictions religieuses personnelles. Cela permit aussi aux gens religieux l’accès au mouvement ouvrier, aux mouvements de libération nationale et aux mouvements sociaux révolutionnaires – malgré des différences idéologiques fondamentales.

En Afghanistan, à partir de 1979, la CIA, services secrets des États-Unis, accorda aux forces réactionnaires, souvent encore enracinées dans des structures claniques traditionnelles, du soutien organisationnel et logistique contre l’invasion de l’Union soviétique sociale-impérialiste. En plus, des mercenaires organisés par Ben Laden4 furent envoyés en Afghanistan pour y faire de la résistance – par des moyens militaires, mais aussi par des moyens terroristes. Pour cela, certains combattants furent formés dans des camps d’entraînement aux États-Unis, mais la plupart au Pakistan et en Afghanistan. En janvier 1998, Zbigniew Brzezinski avoua dans une interview avec l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur que le soutien américain aux forces islamistes intégristes avait été mis en place le 3 juillet 1979, donc presque six mois avant l’invasion sociale-impérialiste en Afghanistan. Ce jour-là, le président Carter signa la première directive sur le soutien secret. Brzezinski dit à ce propos :

« Cette opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour effet d’attirer les Russes dans le piège afghan ... Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j’ai écrit au président Carter ... : " Nous avons maintenant l’occasion de donner à l’URSS sa guerre de Vietnam. " De fait, Moscou a dû mener pendant presque dix ans une guerre insupportable pour le régime, un conflit qui a entraîné la démoralisation et finalement l’éclatement de l’empire soviétique. »5

Dans le livre « La nouvelle organisation de la production internationale » on peut lire à l’égard de cette opération secrète :

« L’appui initial accordé aux forces intégristes réactionnaires visait à endiguer la lutte de libération des peuples et à créer une barrière contre un nouvel essor de la lutte pour le véritable socialisme. Les talibans réactionnaires en Afghanistan étaient des protégés de la CIA tout comme le général tristement célèbre Noriega au Panama, le dictateur Saddam Hussein en Iraq, Abu Sayyaf aux Philippines ou le tueur en série Pinochet au Chili. »6

À la fin des années 1970, les luttes sociales au Proche-Orient connurent une reprise, ayant pour résultat une déstabilisation dans différents pays. En Iran, ce mouvement culmina en 1979 avec la révolution contre le régime réactionnaire du shah. Le peuple iranien renversa un de plus importants gouverneurs de l’impérialisme dans cette région qui est d’une importance stratégique à cause de ses gisements pétroliers. D’autant plus sanglante fut la contre-révolution menée par les impérialistes. Ils recoururent aux forces islamistes réactionnaires afin de réprimer le mouvement révolutionnaire. Avec l’aide des médias occidentaux, ils hissèrent l’ayatollah Khomeyni, qui vivait en exil près de Paris et qui, jusque là, s’était abstenu de toutes activités politiques, au rang de dirigeant de l’opposition iranienne. Pour opprimer le mouvement révolutionnaire et ouvrier de l’Iran, ils créèrent une organisation terroriste contre-révolutionnaire s’appuyant sur une base de masse de petits-bourgeois arriérés et se servirent des structures hiérarchiques des communautés religieuses islamistes. Cette organisation collabora avec les services secrets américains et liquida des milliers de révolutionnaires.

La terreur contre-révolutionnaire réprima le mouvement ouvrier et populaire révolutionnaire et une dictature fasciste fut installée en Iran. Rien que pendant les dix premières années de son pouvoir, le régime iranien fit exécuter plus de 20 000 prisonniers politiques, parmi eux la majorité des leaders révolutionnaires et des militants de la révolution de 1979. Les organisations du mouvement ouvrier furent interdites ; jusqu’à nos jours, les luttes ouvrières et les contestations populaires sont opprimées brutalement. Le régime abuse des traditions religieuses de l’islam et encourage la relance de coutumes médiévales du « droit islamique » ; il en fait un élément de la terreur d’État. L’oppression spécifique de la femme est extrêmement renforcée ; mariages forcés, lapidations, « crimes d’honneur » se multiplient. Ce développement au début du 21e siècle illustre la tendance de l’impérialisme à sombrer dans la barbarie. Certes, l’impérialisme américain s’est entre-temps dressé contre ses anciens protégés en Iran, mais seulement parce qu’ils s’opposaient à sa prétention à l’hégémonie et refusaient d’ouvrir leur pays au capital financier international. Cependant, la terreur fasciste n’a pas pu pas briser la résistance du peuple iranien.

Des régimes tel que le dit « État de Dieu » en Iran actuel sont décrits avec des termes tels que « islam politique » ou « islamisme ». Or ces termes sont trompeurs et camouflent les véritables causes et forces motrices politiques de la forme religieuse intégriste de la terreur fasciste. Ce n’est pas la religiosité de grandes parties des masses ou même l’engagement politique d’hommes religieux qui en sont l’aspect essentiel ; en Iran aussi, le fascisme est le plus grand ennemi des masses, car il représente le système de domination des forces les plus réactionnaires du capital monopoliste. Il a sa base de classe particulière dans une alliance des parties réactionnaires de la bourgeoisie avec des grands propriétaires terriens et des chefs religieux de l’islam. Ce pouvoir se dresse directement contre l’aspiration des peuples à la libération nationale et sociale ; il doit avant tout créer une barrière contre la révolution socialiste et l’avancée de l’humanité vers une société libérée. C’est en cela que les intérêts du régime fasciste iranien deviennent identiques à ceux de l’impérialisme.

1 Staline, « Sur l'antisémitisme », téléchargé sur Internet, le 15 juin 2011 : http://users.swing.be/aped/documents/d0098staline.html

 

2 du latin creare – créer. Le créationnisme enseigne que l'univers et la Terre, la vie et les hommes ont été créés exactement tel qu’on peut le lire dans la Bible : par l'intervention directe d’un dieu. Avec la notion « Intelligent Design » (dessein intelligent), le créationnisme tente de se donner une apparence scientifique, cependant il continue de s’opposer directement à la théorie matérialiste darwinienne de l'évolution.

 

3 Principe de la séparation du pouvoir politique de l'État et du pouvoir religieux de l’Église.

 

4 Oussama Ben Laden était le fils d'un milliardaire d’Arabie saoudite. Il collabora avec les services secrets des États-Unis, aida à former des dizaines de milliers de « combattants pour la liberté » contre les troupes soviétiques en Afghanistan. Ceux-ci réussirent finalement, et l'Union soviétique dut partir. Mais lorsque les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres impérialistes occupèrent l’Afghanistan, Ben Laden apprit aux mêmes combattants à agir alors par les mêmes moyens contre les nouveaux occupants. Dès lors, il fut désigné « terroriste » dans la propagande des États-Unis et leurs alliés.

 

5 Le Nouvel Observateur no 1732, du 15 au 21 janvier 1998, téléchargé sur Internet le 16/06/2011 : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1403

 

6 « La nouvelle organisation de la production internationale – Crépuscule des Dieux sur le “ nouvel ordre mondial “ », L'Harmattan, Paris 2005, p. 531

 

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